En associant leurs œuvres, marta d et eLLe nous ouvrent les portes d’un univers où ailes naissantes, regards clos, flottements aquatiques vous transportent dans un monde où se mêlent souffle et rêves. Où le souffle habite le vide, des mouvements naissent, des vibrations rencontrent la nature. Chaque figure incarne une tension entre fragilité et puissance intérieure. Elles ne comblent pas les absences — elles les habitent.

Des corps fragmentés, non pas comme des manques, mais comme des territoires ouverts à l’imaginaire. Les absences deviennent des espaces de projection, des points de départ vers d’autres possibles.

L’eau est habitée d’une âme et les éléments tout autour se mêlent à l’humain. Ici, rêver ne répare pas : il transforme. Il détourne le réel, l’étire, l’élève, le consume parfois.

Dans le silence, l’eau, le feu ou la nuit, elles deviennent souffle, élan, passage. Ici, le rêve ne répare pas. Il transforme.