La disparition du CAC Georges Brassens suite au non renouvellement par la ville de Mantes-La-Jolie des conventions qui octroyaient à cette association l’usage du bâtiment qu’elle occupait et sa subvention de fonctionnement est la dernière en date d’une année catastrophique pour le secteur associatif et musical notamment en banlieue. On ne compte plus le nombre de structures associatives et de proximité qui ferment ou voient leurs moyens diminuer de manière très importante. La disparition annoncée des emplois aidés fragilise un peu plus les structures encore debout et supprime de fait des emplois (même précaires) pour des centaines de personnes : un nouveau pas vers la désertification progressive de la banlieue au profit du mastodonte parisien ? De même les initiatives citoyennes (culturelles, artistiques, sociales) sont peu à peu étouffées au profit de projets à but lucratif, commercial ou sont absorbés dans les dispositifs municipaux, moins "incontrôlables"…
A titre d’exemple, l’une des dernières radios associatives parisiennes, Fréquence Paris Pluriel, emploie 5 salariés, tous en contrats aidés… que va-t-elle devenir ? c’est loin d’être un cas isolé.
La CLEF s’associe aux initiatives qui naissent un peu partout pour sauver, défendre la diversité des initiatives, l’importance du fait associatif, dans le souci constant de l’intérêt général et du bien commun. Elle s’insurge aussi de la dérive des financements publics par "appels à projets" qui mettent à mal le fonctionnement quotidien de ces structures, voire les inscrits dans les logiques malsaines de concurrence.
Quelques éléments sur la prochaine journée noire des associations à l'appel du Collectif des Associations Citoyennes du
vendredi 10 novembre :
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La situation du
CAC Georges Brassens.
Plus d'infos :
cliquez-ici www.cacgeorgesbrassens.com Un autre lieu musical (municipal, cette fois-ci) en danger dans les Yvelines : le
Café de La Plage à Maurepas.
La pétition :
cliquez-ici Le collectif Café :
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